Et si c’était le phare qui porte la lumière sur ce qui reste à découvrir de nous-mêmes ? 

La femme cherche dans le monde les traces d’une authenticité qui porterait sa relation intime avec l’homme vers un nouvel horizon. 

 

« Notre espace intime, notre espace bleu, est un lieu neutre fait de mystère de nuit. C’est là que se joue notre affaire, elle est inventive et nous concerne tous deux également. Nous savons tout et nous ne savons rien ; nous avons tant à apprendre l’un de l’autre ! C’est là que nous allons nous entretenir autrement, si proches et si lointains… »

 

 

« Je ne croyais pas qu’il fut possible d’inventer à deux une langue vivante originale ; nous avons conjoint nos idiomes. Les imprévus ourdis entre nos deux souffles, les lucidités qui jaillissent quand nous parlons ensemble, le tout émaillé des versets de nos bardes élus ; deux respirs coordonnés, entrelacés en un seul chant. Un chant d’haleine ! Un souffle de vigueur ! »