Notre visée, la globalité de notre conscience corporelle.
Nous l’atteignons rarement, mais nous ne cessons de tenir le cap vers elle, de tenir la charge, d’avancer, d’évoluer…
Durant ce périple persévérant, le monde et ses mystères nous sont terrifiants, mais la connaissance rôde autour de nous.
Nous demeurons curieux, nous voulons comprendre, mais nous ne faisons pas du monde le reflet de nos idées. Nous cherchons des éclaircissements, mais nous ne nous adaptons pas à eux, nous ne sommes pas soumis à eux, et nous ne les faisons pas entrer dans nos cases rigides.
En avançant, nous distinguons confiance en soi et justesse de soi. Soit, on cherche une certitude dans le regard d’autrui ; nous voulons être sûr de la façon dont les choses se produisent hors de nous. Soit, nous voulons être juste à nos propres yeux, assurés de nos propres ressentis.
Notre puissance personnelle de fond nous entraîne à capter le structurel du monde par l’intuitif, le ressenti, le subtil. C’est une responsabilité propre, elle n’est pas acquise.
Quoique nous fassions, nous ne pouvons révéler que la part de puissance lumineuse de notre conscience corporelle propre en l’état où elle se trouve. Si cette puissance est ample, notre création est révélatrice pour l’humain. Sinon, nous n’enseignons rien, nous répétons en nos mots à nous, à notre époque à nous, ce que d’autres ont déjà mille fois rabâché.
Nous nous nous conduisons de façon conséquente pour repousser nos limites, les routines qui nous freinent et les sentiments représentés dans notre poitrine.Pourtant, nous nous sentons entouré d’éternité. En assumant la globalité de notre conscience corporelle, nous faisons partie de cette éternité, comme si elle était le coeur dont nous serions le sang qui circule en lui.
P.A.
22.01.23